Une boutique atelier ou boudoir romantique ? Les Chats sont perchés au coeur du 9ème arrondissement.
Pour pénétrer dans ce salon hors du temps, on active la discrète sonnette située sur le pas de porte comme de véritables convives, sollicités avec grâce, par les élégantes pièces qui s’affichent en vitrine. Le charme opère instantanément, l’atmosphère est apaisante, l’accueil des Chats Perchés enchanteur, et le décor éblouissant.
Il existe, à quelques pas du canal Saint-Martin, un discret salon d’où s’échappe le parfum des madeleines, les effluves du café crémeux de nos grands-mères, les arômes d’une enfance légère, le souvenir de nos mignons pêchés gourmands.
La Chambre aux Oiseaux c’est toute la poésie des saveurs d’autrefois dans un décor douillet et désuet, imaginé par Hervé et Léna…
Une Bakery-coffee shop aux allures de salon de thé, livrant à nos papilles quelques divines douceurs d’antan…
Porte de Clicli, Saint-Ouen, les Puces…
Imaginé par Grégoire, Beatnik, nouvelle génération de fripes vintage, s’installe rue Paul Bert. En inconditionnel du vintage et de la chine, le loustic à la gueule d’ange a fait le pari de conceptualiser la fripe et de redonner de son sublime aux Puces d’antan. De quelques dépôts inimaginés dans nos campagnes françaises, en passant par Berlin, Copenhague ou plus glam’ encore, New York, San Francisco et Los Angeles, Grégoire a glané de sa vie de bohème toute une collection de pièces exceptionnelles.
Belleville et le Parc des Buttes de Chaumont comme voisins de quartier, comment ne pas succomber au Café Chéri(e) ? Appel mignon d’une terrasse broc’, aménagée de chaises et tables d’écoliers à peine retapées…
Bienvenue au Harry’s Bar, institution parisienne et repère des plus fins amateurs de cocktails. Une adresse réputée pour son histoire et ses élixirs légendaires, que l’on se murmure de génération en génération, aux quatre coins de la planète…
Après un siècle d’existence, empreint des époques qu’il a traversé et des grands noms de la haute qu’il a vu défiler, le Harry’s Bar entretient le mythe et s’envole en tête des lieux les plus prisés de nos compatriotes anglophones.
On en a par dessus la tête et l’estomac de se remplir la panse de pizzas aux saveurs inchangées… Et pourtant la récidive est tentante pour ce plat sans surprise, vite fait englouti, commandé au troquet d’en bas ou livré à dos de mobilettes rouges. Alors pour craquer futé, on squatte les nappes à carreaux noirs et blancs du Pink Flamingo Pizza pour une folle dégustation !
Trait d’union entre les boulevards Exelmans et Murat, le bistrot des Deux Stations ne sait plus où donner de l’entrée et aguiche les passants de l’une et l’autre de ces artères.
Un air de guinguette souffle sous les stores vermeils des deux terrasses… Guirlandes aux ampoules multicolores, chaises en fer rouges et bleues, assises brandées vintage, le pari est réussi, le look est irrésistible.
États-Unis, New York
Soho, Kenmare Street, une poignée de New Yorkais s’affichent en vitrine d’un vieux tacos mexicain. Négligemment assis sur de hauts tabourets, ils engloutissent nachos et tapas sans douce mesure. Au-dessus de leur tête, un néon rétro indique « Corner » et les plats s’inscrivent en lettres autocollantes sur la devanture du boui-boui. Une adresse douteuse, qui ne ralentit en rien la cadence de nos pas, et pourtant….
Stop ! Marche arrière.
Collez votre nez à la vitrine très 60′s du Bistrot des Dames et observez le spectacle. Aux murs, quelques affiches décolorées se pâment face à d’autres cadres vétustes, supports de photos elles aussi tachées par le temps… Au sol, banquettes de cuir rouge et chaises en bois vernis accueillent nos très chers postérieurs. Là, une barre cylindrique pointe ses références « cabaret » entre deux tables et… Oups, la porte cède et le museau toujours en l’air, il est temps de rentrer. Des abords chaleureux, un apéritif est offert en guise de coupe-impatience, ici le mot « réservation » n’existe pas, alors on s’empresse au bar en attendant plus ou moins sagement son tour…
Grasse matinée oui ! Mais grasse journée certainement pas. Aucune excuse, le soleil débarque enfin, alors le dimanche on largue couettes et oreillers pour une petite virée sucrée salée à tomber par terre.
Direction Saint Germain…
